Nous voulons des coquelicots

Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.

 

Et maintenant, que va faire l'Etat?

- ont signé. Atteignons - ! Le combat continue!

LE RETOUR DES COQUELICOTS

Le mouvement des Coquelicots, qui a achevé en septembre 2020 deux années de mobilisation, reprend des couleurs. Fin avril, les magasins Biocoop ont lancé dans leur réseau une grande action de soutien à notre cause commune, qui marche du feu de Dieu. Les groupes locaux des Coquelicots s’ébrouent comme au bon vieux temps des rassemblements mensuels, et cherchent comment continuer le combat.

À ce stade, deux choses. Un, nous lançons le projet «1000 maires pour les Coquelicots». Il s’agirait pour tous les Coquelicots de France et de Navarre de reprendre leur bâton de pèlerin et d’aller sonner à la porte de leurs maires (et élus). D’ici septembre, il nous semble très possible d’obtenir des centaines de signatures d’édiles en appui à l’Appel des Coquelicots. Vous trouverez en cliquant ici une feuille spéciale qu’il sera facile d’imprimer.

Le deuxième point, c’est qu’il faut se tenir prêt: nous sommes en train d’écrire une newsletter destinée à vous tous, qui fera un point complet sur la situation et nos nouvelles ambitions. Ceux qui ne nous auraient pas donné l’autorisation de leur écrire peuvent le faire ici.

D’ores et déjà, un grand merci à Biocoop et à toutes celles et tous ceux qui n’ont jamais baissé les bras. Haut les cœurs ! La grande bataille continue.