Certains amis des coquelicots s’inquiètent, et nous les comprenons, évidemment. Les violences urbaines ont traumatisé une partie de l’opinion, mais nous appelons au sang-froid et au maintien intégral de tous nos rassemblements.
Depuis le début, nous avons dit que notre mouvement se donnait deux ans pour rassembler 5 millions de soutiens et appelait à des rendez-vous mensuels, le premier vendredi du mois, devant les mairies.
Le prochain a lieu le 7 décembre, et il en restera encore 21 à réussir avant le mois d’octobre 2020. Il se passera bien des choses en France d’ici-là, et notre agenda ne peut dépendre de tel ou tel événement extérieur. Rappelons que notre mouvement, bien que totalement pacifique, est un combat. Qui demande de la ténacité, de la volonté, du courage. Nous ne pouvons espérer vaincre qu’à ce prix.
Dans le cas où des contacts auraient lieu ces jours-ci avec des Gilets Jaunes, il n’y a qu’une seule chose à dire et répéter. Les Coquelicots sont une adresse d’humains à d’autres humains, et à ce titre, les Gilets Jaunes sont invités comme chacun à nous rejoindre. L’empoisonnement par la chimie de synthèse concerne absolument tout le monde. Nul n’est notre adversaire, à part les quelques profiteurs du système, producteurs ou gros utilisateurs de pesticides.
En tout état de cause, nous invitons tous les Coquelicots à insister sur le fait que Gilets Jaunes et Coquelicots ne s’opposent en aucune façon l’un à l’autre. En avant, sans crainte, et pour des temps meilleurs. Nous allons gagner, soyez-en sûrs.