Oui, vous êtes bien là!

Nous voulons des coquelicots

500 signatures sur le marché de Manosque. 728 sur un salon bio à Vannes. 2.000 à Sceaux, collectées par deux personnes! Plusieurs centaines glanées dans le cabinet médical d’un docteur de la Guadeloupe et au club de gym aquatique de Theix. Et ces enveloppes joufflues que vous envoyez quotidiennement… 64.547 signatures. 64.547! Et ces Coquelicots que l’on croise de plus en plus souvent avec leur cocarde en étendard… Vous faites-vous un signe de connivence, parfois? « Et toi, t’es de quel rassemblement? Vous avez prévu quoi chez vous? »

Oui, le coup est parti: vous êtes en train de semer des graines de nos Coquelicots dans votre vie du quotidien. Et il faut continuer!

 

A Plouguerneau, figurez-vous qu’un festival des coquelicots est en train de mijoter. Notons la date: ce sera les 7,8 et 9 juin. A Pouldreuzic, 5 hectares de terres attendent leurs maraichère(e)s pour une conversion à la bio, que les Coquelicots entendent accompagner dans leur installation, leur production et leur commercialisation. A Pleurtuit – oui, c’est encore en Bretagne ! – c’est un tapis de coquelicots qui s’annonce pour notre prochain rassemblement. Ils sont en boîtes d’œufs, mais promis, ça ne se verra pas.

A Besançon, le programme des réjouissances -sous la houlette d’Emmanuelle et de son joyeux comité des fêtes- est calé jusqu’en octobre 2020. Et ça ne rigole pas! Ou plutôt si, beaucoup. En juin prochain, une gerbe de coquelicots sera déposée devant la préfecture en mémoire des victimes des pesticides; en juillet, on jouera «Les coquelicots à la plage»; en novembre, ce sera carrément l’enterrement des pesticides au menu. A Strasbourg, Anne s’est fait une spécialité de convier les Coquelicots à marcher pour le climat avec des feuilles de signatures plein les poches; et ça marche! Plus bas, à Saint-Louis, c’est le 1er samedi matin du mois qu’on se retrouve, à l’initiative de Karin, pour toucher un maximum de monde au marché. A Nantes, secteur par secteur, les commerçants ont été méthodiquement convaincus d’afficher l’Appel et de proposer de le signer. A Morlaix – retour en Bretagne – personne ne quitte les rassemblements sans au moins 2 feuilles de signatures en main -ordre de François!- pour les ramener remplies la fois suivante. Au Blanc, le conseil municipal vient d’embrasser l’Appel en l’adoptant à l’unanimité. D’ailleurs, si votre mairie veut faire de même, on leur a rédigé une ébauche de vœu.

Quoi d’autre? Même si les réseaux sociaux ne sont pas votre tasse de thé, vous serez intéressés d’apprendre que les Collectifs se multiplient sur la toile. Marignier, Nice, Gravelines, Langouet, Champlitte, Dignes les bains, Salies de Béarn, L’Arbresle, Huelgoat, La Vergenne ou Comines -au total, il y en a quelque 250- ont désormais leur page sur Facebook. Pratique, pour être visibles, partager des informations et s’organiser pour les rassemblements et les collectes de signatures. Pensez-y!

Quoi d’autre, encore? Le 20 janvier, une équipe de tournage a débarqué à Revest-des-Brousses (Alpes-de-Haute-Provence), pour tourner le clip de la chanson «Mon vieux pays», composée par Emily Loizeau. NOTRE chanson, en somme, qui viendra –on l’espère- garnir nos caisses bien vides. La population du village a tout bonnement doublé, avec les plus de 250 Coquelicots venus prêter main forte. Il faisait resplendissant et Emily Loizeau a dit: «Il y a des trains qu’il faut savoir prendre quand ils se présentent et c’est le moment, de s’engager pour notre planète, c’est un acte citoyen, j’ai l’impression qu’on œuvre pour quelque chose de bon et de juste». Elle a raison.

 

Oui, vraiment, vous voilà lancés dans la folle aventure…