Amis coquelicots,
c’est le septième mois, et il reste encore dix-huit rendez-vous après ce vendredi d’avril. Beaucoup d’entre vous se posent des questions, toutes légitimes. Où allons-nous? Qu’allons-nous faire? Que pourrons-nous faire? La première réponse est que cela dépendra en partie du nombre de signatures que nous aurons en octobre 2020. Aujourd’hui, nous en avons 600.000. Il faut donc que nous nous battions – toutes et tous – pour signer et faire signer ce qui n’a jamais été une pétition. Une pétition s’oublie aussitôt. «Nous voulons des coquelicots» est un vaste Appel à l’action.
Ne sous-estimez pas les efforts accomplis, car ils sont magnifiques. De partout en France nous parviennent des nouvelles qui montrent que la société se redresse. Bien entendu, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et certains ont du mal à embrayer sur des mobilisations adaptées à leurs moyens. Nous proposons cette chose toute simple: que les plus avancés des Coquelicots aident les autres à les rejoindre. Par des conseils, des coups de main et de fraternité. Pourquoi ne pas organiser des réunions départementales, au cours desquelles nous pourrions échanger nos expériences respectives?
Quoi qu’il en soit des difficultés, le vent souffle dans la bonne direction. Des villes importantes –Toulouse, Grenoble, Paris, Brest, Villeurbanne, Dijon– des villes plus modestes –Bédarieux, Nogent-sur-Marne-, des villages comme notre cher Langouët en Bretagne ont rejoint notre mouvement, souvent sous la forme de délibérations de leur conseil municipal. Et nous, et vous allez ensemencer ce printemps avec des graines de coquelicots, avant de transformer la France entière en féérie rouge et noire en 2020.
Nous avançons, soyez certains que nous avançons à grands pas, et que nous ne laisserons personne au bord du chemin. N’ayez crainte, et convainquez vos amis de rejoindre les rassemblements mensuels. Convainquez-les d’en organiser de nouveaux!
L’avenir n’est pas écrit, mais il est certain qu’il va falloir se faire entendre. Le total mépris de nos gouvernants envers un engagement fort de plus de 600.000 citoyens est un camouflet de plus à l’idée démocratique.Nous nous en souviendrons. Définitivement non-violent, le mouvement des Coquelicots a plus d’un tour dans son sac à graines. Laissons passer l’été dans la joie d’être ensemble, vivants et généreux. Mais il y aura septembre, premier anniversaire de notre grand mouvement.
L’association « Nous voulons des coquelicot »