Les Coquelicots et ces maires qui résistent

Nous voulons des coquelicots

Les maires se réveillent et rejoignent notre combat contre les pesticides. Formidable nouvelle! Daniel Cueff, maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), est un ami des Coquelicots, de même que Brigitte Reynaud, mairesse de Revest-des-Brousses (Alpes-de-Haute-Provence). En retour, nous les soutenons sans l’ombre d’une hésitation. Ils sont l’honneur de notre Nation, ainsi que tous les maires qui, de Bédarieux à Toulouse, de Nogent-sur-Marne à Brest, de Paris à Grenoble ont manifesté sous une forme ou une autre leur soutien à notre combat commun.

Il faut pourtant rappeler cette évidence que la création de périmètres d’interdiction des pesticides autour des lieux habités n’est pas notre objectif et ne le sera jamais. Notre Appel est né d’un constat terrible, celui de l’empoisonnement de tous les milieux de la vie. Et de l’immobilité de tous les responsables publics et politiques. Et c’est justement pour cette raison que nous réclamons la fin de tous les pesticides de synthèse. Tous. Pas seulement telle molécule, mais toutes. Pas seulement ici, mais partout.

Le risque existe de voir la lame de fond des Coquelicots se briser contre l’envie du compromis avec le système. Les interventions publiques de madame Ségolène Royal et de monsieur Emmanuel Macron montrent qu’il est très facile, au fond, d’imposer des limites d’épandage sans aborder le fond du problème. Mais à malheur global, solution globale. Comme jamais, nous le crions sur tous les toits, il n’y a qu’un seul avenir acceptable. Et il passe par la fin de tous les pesticides de synthèse.