Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Jusqu’au coeur des villes. Le mouvement des Coquelicots félicite les maires de Paris, Nantes, Lille, Clermont-Ferrand et Grenoble qui ont eu la clairvoyance d’interdire tous les pesticides de synthèse sur l’ensemble de leur territoire.
Ces élus affirment ainsi l’évidence: les pesticides ne respectent ni les limites des champs, ni les décrets; ce sont de grands voyageurs, qui sont entrainés par le vent, pénètrent dans les nuages et se retrouvent dans l’eau de pluie, contaminant le moindre recoin de notre pays. A chaque fois qu’on les a recherchés, des pesticides utilisés en agriculture ont été détectés dans l’air des zones les plus urbanisées et dans l’organisme de leurs habitants.
Les habitants des villes, eux aussi, ont un droit élémentaire à vivre dans un environnement sain. Et d’accéder à une nourriture de qualité. Le soutien de grandes villes de notre pays, là où se consomme la majorité de la nourriture, est essentiel pour opérer la transition agricole.
A l’heure où notre autonomie alimentaire n’est plus garantie, le temps est venu pour les villes de tendre la main aux campagnes qui les nourrissent pour opérer une grande mutation de notre modèle agricole et alimentaire. En finir avec l’emprise mortelle des pesticides est la 1ère étape incontournable.
Aux villes qui nous rejoignent, nous souhaitons la bienvenue dans le combat essentiel que mène depuis un an le mouvement des Coquelicots!
