Amis, essayez de vous souvenir de la situation d’avant les Coquelicots… Les traitements au ras des maisons comme une fatalité… les maires la tête courbée devant des roitelets juchés sur leur tracteur… l’eau, l’air, la terre et jusqu’aux nouveaux-nés contaminés au nom de la grandeur de la France agricole… Et comparez: il n’y a pas photo! Votre action a bouleversé le débat national. C’est parce que vous avez eu le courage de ces milliers de rassemblements que la question des pesticides est désormais omniprésente, des journaux jusqu’aux bistrots.
Amis coquelicots, nous allons dépasser sous peu le million de soutiens à notre Appel. Et il faut fêter ce beau moment démocratique là où vous êtes. Un banquet, un charivari dans les rues des villes et villages, une tombola, des embrassades? A vous de jouer.
Quelques nouvelles? La pression sur l’Anses, notre agence sanitaire, ne faiblit pas. Son directeur s’acharne à nous refuser un entretien pour parler des SDHI. Trente minutes, pour un mouvement qui compte un million de soutiens, qu’est-ce que cela représente? Apparemment trop! Et vous êtes des centaines à lui écrire pour lui rappeler que chaque jour compte. Le 15 décembre, une opération nationale de collage d’affiches barrées de ces 4 lettres maudites va avoir lieu dans toute la France. Ne lâchons rien!
Nous avons fait du bon boulot, mais rien n’est gagné encore. Nous comptons bien proposer en 2020, à tous les coquelicots de France, de nouvelles actions, qui nous permettront de quitter un peu les abords des mairies, et d’aller au contact de quantité de personnages, plus ou moins sympathiques.
Amis, on s’accroche au terrain, on tient bon, on ne lâche rien.
Bonnes fêtes à tous, du fond du coeur!