Le début d’année est riche en actualités! Avec la cellule de gendarmerie Demeter d’abord, aux ordres d’une FNSEA à qui l’Etat ne refuse rien, depuis trop longtemps. Son objectif? Réprimer «des actions de nature idéologique», ce qui vise jusqu’aux «simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole». Sachez, de source sure, que les Coquelicots sont explicitement visés. Attention, la maréchaussée vous surveille…! Ce serait cocasse s’il ne s’agissait pas ici de notre liberté d’expression, de nos libertés publiques et de l’avenir alimentaire de notre pays! La police de la pensée critique est en route, mais nous ne nous laisserons pas intimider.
Autre sujet «chaud»… les zones de non-traitement (les fameuses ZNT), sur lesquelles le gouvernement nous avait consulté pour savoir si on préférait 5 mètres inutiles ou 10 mètres qui ne servent à rien… Une telle décision est une insulte à la science et à notre santé, car les pesticides ne respectent pas les décrets. Ils voyagent sur des kilomètres, rejoignent les cours d’eau, montent dans l’air et les nuages, atteignent facilement le cœur des villes et jusqu’aux foetus. Ils saturent l’air et polluent les pluies. Le lobby des pesticides vient de montrer une nouvelle fois sa puissance. Et l’Etat qu’il se fout de notre santé et des écosystèmes!
Terminons sur une bonne nouvelle… Grâce à notre action, un sigle barbare a fait son apparition dans le débat public: SDHI. Quand nous avons commencé à en parler il y a 6 mois, pas un Français sur 100.000 ne connaissait l’existence de ces nouveaux pesticides, si dangereux. En quelques mois seulement, grâce aux travaux des scientifiques Paule Bénit et Pierre Rustin, aux recours juridiques engagés contre les autorisations de mises sur le marché de ces poisons, aux centaines de mails envoyés à notre agence sanitaire l’Anses et aux dizaines de milliers d’affiches collées partout en France… l’édifice se fissure. Et ça n’est qu’un début. C’est l’hiver, les amis… nous sommes un million de refusants et nous ne lâcherons jamais!