Pour les membres de l’association «Collectif sans pesticides» -près de Redon- la coupe est pleine! Le 11 mai 2020, le préfet de Loire-Atlantique a autorisé par arrêté, à titre dérogatoire et pour une durée de 3 années, «Atlantic’Eau à distribuer une eau destinée à la consommation humaine ne respectant pas les limites de qualité définies par le code de la santé publique pour le paramètre pesticide «ESA métolachlore» sur le territoire de la région de Guémené-Penfao (…)».
Ils viennent de déposer un recours -dit gracieux- pour demander au préfet de retirer cet arrêté inique pour la santé publique et les écosystèmes. Voilà près de 5 ans qu’ils alertent, aux côtés de nombreux citoyens et associations, sur la dégradation constante de la qualité de l’eau. En vain. La seule «solution» adoptée par Atlantic’Eau a consisté dans la considérable augmentation des quantités d’eau achetées à la commune de Redon, dans le but de diluer et ainsi diminuer les valeurs des métabolites présents, dès 2016, dans l’eau destinée à la consommation humaine. Une fuite en avant.
Amis des coquelicots, amis d’une eau débarrassée des poisons de la chimie, cet arrêté doit circuler de partout pour préparer notre défense. Celle du vivant!
==>Télécharger le recours gracieux
