Donc, nous ne discuterons pas ensemble

Nous voulons des coquelicots

Résumé des épisodes précédents: Eric Bothorel, député LREM de Côtes d’Armor, propose la création d’un observatoire départemental de l' »agribashing », ce terme forgé de toutes pièces par les communicants de l’agrochimie pour victimiser une profession confrontée à de réels et sérieux défis qui méritent mieux que ces manipulations.

Outrés, les Coquelicots du Trégor lui ont écrit (lire leur lettre). Puis Fabrice Nicolino lui a proposé une réunion publique (lire sa proposition). Vous trouverez la réponse, affligeante de mauvaise foi et d’arguments pompés aux meilleurs bidons de pesticides en suivant ce lien: https://ericbothorel.fr/aux-coquelicots-une-cause-nest-jamais-servie-par-la-desinformation/

 

En forme d’épilogue, le message de Fabrice Nicolino

 

Monsieur le député,

Votre réponse est désolante de la part d’un élu de la République. Vous feignez de croire que je vous aurais envoyé un message agressif, ce qui n’est évidemment pas le cas. Vous choisissez, vous monsieur le député, d’ignorer ma main tendue et ma proposition d’une rencontre pour discuter. En agissant de la sorte, vous ne rendez pas service à cette démocratie qui vous a fait son représentant. Voyez-vous, je discute avec tout le monde, car le mouvement des coquelicots n’est ni de droite, ni de gauche. C’est un mouvement d’humains face à une situation d’extrême urgence. Tout le monde? Non, pas vous. Croyez bien que j’en suis désolé. Bien davantage pour vous que pour moi.

Fabrice Nicolino